Abstract
Ce dialogue met en lumière la différence entre une perspective de protection contre le chômage, par une garantie de revenu et la perspective désaliénante d’un revenu universel. La garantie de revenu maintiendrait la sujétion par le salariat en l’état, alors que le revenu universel, comme revenu supplémentaire, même avec un faible montant au début, permettrait d’investir dans des activités autonomes. Le paiement des « sales boulots » par le revenu universel, comme compensation d’ne contribution volontaire à la reproduction de la société, ne s’inscrit pas dans cette deuxième perspective.