Abstract
L’article s’intéresse à l’art du portrait dans la correspondance spirituelle de Fénelon, en distinguant deux catégories (portraits généraux vs. portraits intérieurs, individuels et circonstanciés) et en s’attardant sur quelques figures exemplaires (ctesses de Gramont, de Montberon, Mme Guyon,…). Sont ainsi soulignées les divergences observées entre le « portrait mondain » et le « portrait spirituel ». Ce dernier est essentiellement analysé à partir d’une étude de « cas » (Mme de Maintenon, duc de Bourgogne) et au gré d’une analyse du discours (lexique, dispositifs rhétoriques) qui prend également en compte plusieurs éléments du contexte culturel et scientifique de l’époque.