Abstract
Si l’usage contemporain du concept de sujet s’est introduit en philosophie à la faveur d’une substantivation des mots « je » et « moi », cet usage peut-il résister à une compréhension moins fantastique du sens du mot « je »? Nous montrons en quoi le penseur d’une pensée en première personne peut être littéralement considéré comme un sujet absolu, la subjectivité étant alors moins synonyme d’intériorité que d’inhésion ou de prédication réelle.Ce que « Je » dit du sujetIs the contemporary use of the old concept of subject a by-product of the Ego’s philosophies? We show in which sense the thinker of an I.Thought can be seen as an absolute subject in regard of the predicates of his I.Thoughts, because of his cognitive inarticulateness. Subjectivity can then be viewed much more as predicates’ inhesion than as interiority