Abstract

À la suite des récentes décisions légales reconnaissant plus de deux parents à certains enfants canadiens, nous nous demandons s’il existe des raisons morales pour limiter à deux le nombre de parents qu’un enfant peut avoir. Nous examinons quelques arguments traditionnels soutenant cette position et nous trouvons qu’ils ne suffisent pas pour la justifier. Nous présentons aussi un argument inspiré par le travail de Brighouse et Swift au sujet des bienfaits d’être parent, et nous montrons qu’il n’est pas assez fort pour soutenir la nécessité de limiter à deux le nombre de parents. En terminant, nous suggérons quelques autres façons de séparer de façon positive l’idée de «parent» des notions traditionnelles.