Abstract
Le caractère absolu, voire sacré, de certaines obligations, sinon de toutes, constitue un défi pour les analyses de type rationaliste, quelle que soit la nature de ces dernières. Peut-on, en effet, réduire cet élément émotionnel? Et jusqu'où le peut-on, voire le doit-on, si l'on veut préserver la pertinence empirique de l'analyse? Pour résoudre ces questions, l'auteur distingue, à côté des notions de rationalité économique et de rationalité pragmatique, deux autres notions encore : celle de rationalité intrinsèque et celle de rationalité conforme à des valeurs religieuses, que la notion wébérienne de rationalité axiologique ne suffit pas à identifier