Abstract
Dans la philosophie de Schopenhauer, le concept de coeur revêt plusieurs sens. Si le coeur est compris comme symbole et comme synonyme de la volonté, il renvoie aussi toujours au coeur organique. Point central d’où partent et où aboutissent les affects, le coeur se révèle ainsi comme l’élément premier de notre être par rapport à la tête qui reste seconde. Parce qu’il est en partie inconscient, le coeur « a ses raisons que la raison ne connaît point ». Cet article propose d’étudier les différentes perspectives selon lesquelles Schopenhauer utilise le concept de coeur pour en dégager une signification première.