Abstract
La question des services publics, dans son idée de mise en commun des biens sociaux, suscite aujourd’hui une réflexion sur les mutations du politique. Les transformations des services publics, leur diminution voire leur abolition correspondent, selon l’auteur, au recul d’un certain projet politique de mise en commun. Le partage des biens sociaux découle, de plus en plus, du jeu des rapports de force au détriment d’un projet de mise en commun conforme à un projet politique plus vaste qui définirait les paramètres d’un « vivre ensemble de solidarité ».