Abstract
Les seules preuves philosophiques de l’existence des substances séparées qui répondent aux exigences épistémologiques de Thomas sont des arguments aristotéliciens dont les conclusions, basées sur des prémisses d’une astronomie et une physique obsolètes, sont inacceptables. Thomas prit des distances à leur égard et, laissé sans alternative philosophique, proposa une série d’arguments théologiques dont la cohérence et valeur logique sont mis en question. Puisqu’il n’y a pas de preuve philosophique de l’existence des substances séparées, leur notion devrait être exclue du discours philosophique