Abstract
Si l'Encyclopédisme génétique de Simondon offre de quoi surmonter la crise du sens qui caractérise l'époque des technosciences, c'est d'abord parce qu'il présente une pensée de l'homme, de la technique et de la connaissance capable d'assumer deux paradoxes sans jamais tomber dans la contradiction. D'une part, il construit une pensée non anthropologique de la technique qui pourtant ne se présente pas comme « destinale » , dépassant par là le débat entre la sociologie des sciences et la pensée heideggérienne. D'autre part, il rend possible une théorie de la connaissance qui distingue radicalement Relativité philosophique et relativisme. If Simondon's genetic Encyclopaedism offers enough to overcome the crisis of meaning which characterizes the techno-sciences times, it is indeed first because he presents man's thought processes, an approach of technique and knowledge able to come to terms with two kinds of paradoxes without ever running the risk of falling into contradiction. On the one hand, it builds a non-anthropological thought about technique which, however, doesn't seem to appear as being « destinal » , thus going beyond the traditional debate between the sociology of sciences and Heideggerian thought. On the other hand, it enables a theory of knowledge radically distinguishing between philosophical reality and relativism.