Abstract
La Valeur inductive de la relativité est sans conteste l'ouvrage le plus méconnu de toute l'oeuvre «philosophique» de Gaston Bachelard. Au silence presque total, à l'absence de lectures, ne répondent que des interprétations du« premier genre», appuyées sur un certain ouï-dire discursif, mais qui font l'autorité des pseudo-standards. Les positions bachelardiennes sont ici confrontées à La Déduction relativiste d'Émile Meyerson. Le poids de l'analyse portera essentiellement sur un dépl(o)iement du dispositif bachelardien d'induction et de construction. L'appareillage « inductif » doit être pensé sur le modèle électromagnétique, et la position «constructiviste» est toujours liée au travail de synthèse. Enfin, c'est une véritable métaphysique que semble dès lors devoir engendrer cette « pensée des sciences ».