Abstract
Le statut juridique des femmes et de leurs biens introduit des différences par rapport à celui des hommes, différences qui sont tantôt défendues tantôt dénoncées par les femmes elles-mêmes, selon qu’elles visent à mettre leurs biens à l’abri des prétentions des créanciers ou, au contraire, qu’elles manifestent leur volonté de tester le plus librement possible. Mais, en préalable à la différence entre hommes et femmes, se trouve le problème de la définition du droit de propriété en tant que tel. De nombreux témoignages montrent en effet que celui-ci est souvent déduit d’un état de fait, plutôt que de la production d’un titre légitime. Et, à la différence de la propriété, la possession ne se décline pas selon le genre