Gott (Nature 363:315–319, 1993) considers the problem of obtaining a probabilistic prediction for the duration of a process, given the observation that the process is currently underway and began a time t ago. He uses a temporal Copernican principle according to which the observation time can be treated as a random variable with uniform probability density. A simple rule follows: with a 95% probability.

Suppose various observers are divided randomly into two groups, a large and a small. Not knowing into which group anyone has been sent, each can have strong grounds for believing in being in the large group, although recognizing that every observer in the other group has equally powerful reasons for thinking of this other group as the large one. Justified belief can therefore be observer-relative in a rather paradoxical way. Appreciating this allows one to reject an intriguing new objection against (...) Brandon Carter's 'doomsday argument'. Carter encourages us to doubt that we are among only the first hundredth, say, or first millionth, of all humans who will ever have existed. He thereby reinforces whatever reasons we may have for suspecting that, unless we take great care, the human race will not survive long. Admittedly his argument is weakened if our world is indeterministic, so that there is no suitably guaranteed 'fact of the matter' of how many humans will ever have existed. But even then, it can caution us against believing that a lengthy future for humankind 'is as good as determined'. Of all the objections the argument has yet faced, the new one is the most interesting. (shrink)

Abstract An argument originated by Brandon Carter presents humankind's imminent extinction as likelier than we should otherwise have judged. We ought to be reluctant to think ourselves among the earliest 0.01 %, for instance, of all humans who will ever have lived; yet we should be in that tiny group if the human race survived long, even at just its present size. While such reasoning attracts many criticisms, perhaps the only grave one is that indeterminism means there is not yet (...) any firm, theoretically predictable fact of how long the human race will survive. This, though, might not save Everett's many?worlds theory from a variant on Carter's point. Everett seemingly pictures observers as splitting into ever more versions, which explains away all apparent indeterminism; but then, absurdly, all except a vanishingly tiny proportion of one's versions would come into existence near one's death, outweighing all apparent evidence that death was not imminent. The need to avoid such a result severely constrains Everett?type theories. We need theories in which observer?versions diverge without increasing their numbers in any straightforward way. (shrink)

ABSTRACT Brandon Carter's anthropic principle reminds us that observers are most likely to find themselves in the spatiotemporal regions containing most of them. One should tend to prefer theories which make one's own observed spatiotemporal position fairly ordinary. This could much increase the estimated likelihood that our technological civilisation was not the very first in a universe which would include hugely many such civilisations. Similarly, which is the Carter‐Leslie ‘doomsday argument’, it could much increase the estimated likelihood that you and (...) I are not in the earliest 0.01%, for instance, of all humans who will ever have lived—as we would be if the human race survived for long even at its present size, let alone if it colonised the galaxy. With the aid of thought‐experiments, the article defends this argument against many objections. Other thought‐experiments suggest, though, that the argument is weaker if the world is radically indeterministic. In this case, it perhaps indicates only that we should not be highly confident in humankind's long survival, because high confidence would be equivalent to saying that any indeterminism would be unlikely to be relevant. (shrink)

Attribué à Brandon Carter, l' argument de l'Apocalypse Doomsday Argument , soit DA, dans ce qui suit) a été décrit par John Leslie (1992). On peut formuler ainsi cet argument. Soit A l'événement: l'Apocalypse se produira avant l'an 2150 ; et B l'événement: l'Apocalypse ne se produira pas avant 2150 . Soit également Z l'événement: j'ai connu les années 1990 . On peut par ailleurs estimer à 40 milliards le nombre d'humains ayant existé depuis la naissance de l'humanité, jusqu'à notre (...) époque: soit H1996 un tel nombre. On peut ainsi admettre, de manière raisonnable, qu'un humain sur dix, dans le cas de l'événement.. (shrink)

Attribué à Brandon Carter, l'argument de l'Apocalypse a été décrit par John Leslie. On peut formuler ainsi cet argument. So it A l'événement: l'Apocalypse se produira avant l'an 2150; et B l'événement: l'Apocalypse ne se produira pas avant 2150. Soit également Z l'événement: j'ai connu les années 1990. On peut par ailleurs estimer à 40 milliards le nombre d'humains ayant existé depuis la naissance de l'humanité, jusqu'à notre époque: soit H1996 un tel nombre. On peut ainsi admettre, de manière raisonnable, (...) qu'un humain sur dix, dans le cas de l'événement A, aura connu les années 1990; on admettra de même qu'un humain sur 1000 aura connu les années 1990, dans le cas de l'événement B. Si l'on considère maintenant, que la probabilité de A est de 0,01 alors que la probabilité de l'événement B est de 0,99, on peut poser la question: qu'est-ce qui rend plus probable que je sois ici en 1996? (shrink)

Le philosophe mit le pied sur la première marche du futurotron. C'était la première fois qu'il utilisait cet appareil pour ses recherches. Bien qu'il vienne seulement d'être mis au point et qu'il ne soit encore qu'à l'état de prototype, ce futurotron pouvait décidément rendre de grands services. De nombreux chercheurs de différentes disciplines l'avaient d'ailleurs déjà utilisé de manière très fructueuse. Le philosophe prit place aux côtés du pilote sur le siège avant de la machine. - Quel est le principe (...) de fonctionnement de la machine? demanda-t-il. - Ce serait un peu long à vous expliquer. C'est basé sur la mécanique quantique. Le pilote demanda, pressé: - Quelle époque avez-vous choisie? - Je souhaite effectuer une investigation en l'an 2150. Le pilote plaça le sélecteur sur l'année 2150. - Bien. Nous allons commencer. Etes-vous prêt? - Oui. Le futurotron se mit à ronronner. Un flash lumineux intense s'ensuivit. Au bout de quelques minutes, une image floue apparut sur l'écran géant du prototype. Peu à peu, l'image devint plus nette, et puis finalement parfaitement précise. Le philosophe se mit à observer l'écran avec une extrême acuité. Il distinguait nettement des êtres, d'apparence humaine, qui étaient assis dans ce qui semblait être une salle de conférences. En les regardant attentivement, il constata que ceux-ci présentaient les caractéristiques de notre espèce actuelle. Leur physionomie était humaine, mais pourtant il y avait chez eux quelque chose de différent... Dans ce qui paraissait être une projection publique, le philosophe distinguait nettement un faisceau lumineux et coloré qui provenait du front de l'un des êtres placé au centre de la salle, et s'élargissait pour former ce qui constituait l'image projetée d'une véritable scène tridimensionnelle. Les autres individus, assis autour, regardaient attentivement la scène. La projection était d'une netteté parfaite, et d'un réalisme saisissant. On y distinguait nettement deux personnes qui déambulaient en conversant, dans un paysage représentant une plage superbe, battue par les vagues. Le pilote interrompit soudain: - Voilà, c'est fini.. (shrink)

In this paper, I present a solution to the Doomsday argument based on a third type of solution, by contrast to, on the one hand, the Carter-Leslie view and, on the other hand, the Eckhardt et al. analysis. I begin by strengthening both competing models by highlighting some variations of their original models, which renders them less vulnerable to several objections. I then describe a third line of solution, which incorporates insights from both Leslie and Eckhardt’s models and fits more (...) adequately with the human situation corresponding to DA. I argue then that this two-sided analogy casts new light on the reference class problem. This leads finally to a novel formulation of the argument that could well be more plausible than the original one. (shrink)

Attribué à Brandon Carter, l'argument de l'Apocalypse a été décrit par John Leslie. On peut formuler ainsi cet argument. So it A l'événement: l'Apocalypse se produira avant l'an 2150; et B l'événement: l'Apocalypse ne se produira pas avant 2150. Soit également Z l'événement: j'ai connu les années 1990. On peut par ailleurs estimer à 40 milliards le nombre d'humains ayant existé depuis la naissance de l'humanité, jusqu'à notre époque: soit H1996 un tel nombre. On peut ainsi admettre, de manière raisonnable, (...) qu'un humain sur dix, dans le cas de l'événement A, aura connu les années 1990; on admettra de même qu'un humain sur 1000 aura connu les années 1990, dans le cas de l'événement B. Si l'on considère maintenant, que la probabilité de A est de 0,01 alors que la probabilité de l'événement B est de 0,99, on peut poser la question: qu'est-ce qui rend plus probable que je sois ici en 1996? (shrink)

Lewis’s Principal Principle says that one should usually align one’s credences with the known chances. In this paper I develop a version of the Principal Principle that deals well with some exceptional cases related to the distinction between metaphysical and epistemic modal­ity. I explain how this principle gives a unified account of the Sleeping Beauty problem and chance-­based principles of anthropic reasoning. In doing so, I defuse the Doomsday Argument that the end of the world is likely to be nigh. (...) GPI Working Paper No. 8-2021. (shrink)