Dans la doctrine cartésienne du Cogito, ergo sum, on peut dégager deux idées : l’idée d’une vérité indépendante, fournissant d’elle-même des preuves suffisantes d’authenticité ; l’idée d’une évidence vécue dont toute la force tiendrait à la conscience plus ou moins riche et plus ou moins précise que le moi pourrait prendre de sa réalité intime. L’interprétation cartésienne du moi flotte entre le moi qui se définit par la pensée et le moi qui se définit par l’expérience. Kant, inspiré lui aussi (...) par le désir de résoudre au moyen d’une même notion le problème de la vérité et celui du sujet, est amené à la construction de l’aperception transcendantale ou de la conscience tout court, construction qui, à tout bien considérer, se révèle comme conception d’un moi dépersonnalisé.La « psychologie de la connaissance », élaborée par Richard Hônigswald, élude ces ambiguïtés. Elle est une branche de l’arbre néo-criticiste et veut ramener au même point la logique et la psychologie. Elle rejette l’hypothèse du moi transcendental ; elle insiste, au contraire, sur la réciprocité des rapports du sujet, de l’expérience vécue et de l’objectivité ; elle affirme une solidarité et une interdépendance réelles entre la notion de «validité » d’une part, et celle du moi psychologique, de l’autre. (shrink)

Precursors of the linguistic turn: German philosophy of language in the late 19th century -- From text to discourse: a shift towards a pragmatic interpretation of "fictionality" -- Projecting a science of literature: on a theoretical basis for a rational science of literature -- The empirical science of literature ESL: a new paradigm -- From literary communication to literary systems -- Implementations: conventions and literary systems -- Unfinished business: literary history -- Changes in epistemology: media revisited -- Histories and discourses: (...) for an integrated communication science -- Aspects of media societies -- Advertising lessons for empirical aesthetics -- The self-organisation of human communication. (shrink)

Precursors of the linguistic turn: German philosophy of language in the late 19th century -- From text to discourse: a shift towards a pragmatic interpretation of "fictionality" -- Projecting a science of literature: on a theoretical basis for a rational science of literature -- The empirical science of literature ESL: a new paradigm -- From literary communication to literary systems -- Implementations: conventions and literary systems -- Unfinished business: literary history -- Changes in epistemology: media revisited -- Histories and discourses: (...) for an integrated communication science -- Aspects of media societies -- Advertising lessons for empirical aesthetics -- The self-organisation of human communication. (shrink)

Musik ist anders. Durch Sprechen und Schreiben ist sie nicht zu ersetzen. Dennoch erzeugt sie den Wunsch nach Verständigung: über Musik selbst und über Zusammenhänge, die sie zu dem werden lassen, was sie ist. Auch wenn sie sich medial stets autonom verwirklicht, so ist Musik nicht isoliert. Die klingende Kunst reagiert - auf andere Musik, aber auch auf soziale oder ästhetische Bedingungen ihrer Zeit, wenngleich mit eigenen Mitteln. Der Band versammelt 35 Beiträge zur Musik von der Renaissance bis zum Bebop (...) und Techno, die aus musik- und literaturwissenschaftlichen, theologischen, philosophischen, philologischen und analytischen Perspektiven an diesen Gedanken anschliessen. (shrink)

Dispositional essentialism is a non-Humean view about the essences of certain fundamental or natural properties that looms large in recent metaphysics , not least because it promises to explain neatly the natural modalities such as laws of nature, counterfactuals, causation and chance. In the current paper, however, several considerations are presented that indicate a serious tension between its essentialist core thesis and natural “metaphysical” interpretations of its central explanatory claims.