Is ecology in the process of becoming the object of our contemporary passions, in the same way that Fascism was in the 30s, or Communism under Stalin? In The New Ecological Order, Luc Ferry offers a penetrating critique of the ideological root of the "Deep Ecology" movement spreading throughout the United States, Germany, and France. Traditional ecological movements, or "democratic ecology," seek to protect the environment of human societies; they are pragmatic and reformist. But another movement has become the refuge (...) both of nostalgic counterrevolutionaries and of leftist illusions. This is "deep ecology." Its followers go beyond practical critique of human greed and waste: they call into question the very possibility of human coexistence with nature. Ferry launches his critique by examining early European legal cases concerning the status and rights of animals, including a few notorious cases where animals were brought to trial, found guilty, and publicly hanged. He then demonstrates that German Romanticism embraced certain key ideas of the deep ecology movement concerning the protection of animals and the environment. Later adopted by the Nazis, many of these ideas point to a profoundly antihumanistic component of deep ecology that is compatible with totalitarianism. Ferry shows how deep ecology casts aside all the gains of human autonomy since the Enlightenment. Far from denying our "duty in relation to nature," The New Ecological Order offers a bracing caution - against the dangers of environmental claims and, more important, against the threat to democracy contained in the deep ecology doctrine when pushed to its extreme. (shrink)

" Heidegger and Modernity is an intervention in the Heidegger debate in France which many may see as decisive. Its central claim is that the responses of left Heideggerians to continuing disclosures regarding Heidegger's Nazi affiliations fail to come to terms with central ambiguities in his philosophical responses, both early and late, to modernity and technology. . . . Incisive and hard hitting, Luc Ferry and Alain Renault have condensed in a short and tightly organized book both a judicious and (...) well-informed account of the Heidegger question and an implicit defence of humanism which has a strong political resonance."--Liam O'Sullivan, Political Studies. (shrink)

In Homo Aestheticus, Luc Ferry argues that this central problem of aesthetic theory is fundamentally related to the political problem of democratic individualism.

"To think with Nietzsche against Nietzsche." Thus the editors describe the strategy adopted in this volume to soften the destructive effects of Nietzsche's "philosophy with a hammer" on French philosophy since the 1960s. Frustrated by the infinite inclusiveness of deconstructionism, the contributors to this volume seek to renew the Enlightenment quest for rationality. Though linked by no common dogma, these essays all argue that the "French Nietzsche" transmitted through the deconstructionists must be reexamined in light of the original context in (...) which Nietzsche worked. Each essay questions the viability of Nietzsche's thought in the modern world, variously critiquing his philosophy of history as obsessed with hierarchy, his views on religion and art as myopic and irrational, and his stance on science as hopelessly reactionary. Contending that we must abandon the Nietzsche propped up as patron saint by French deconstructionists in order to return to reason, these essays will stimulate debate not just among Nietzscheans but among all with a stake in modern French philosophy. Contributors are Alain Boyer, André Compte-Sponville, Vincent Descombes, Luc Ferry, Robert Legros, Philippe Raynaud, Alain Renault, and Pierre-André Taguieff. (shrink)

What happens when the meaning of life based on a divine revelation no longer makes sense? Does the quest for transcendence end in the pursuit of material success and self-absorption? Luc Ferry argues that modernity and the emergence of secular humanism in Europe since the eighteenth century have not killed the search for meaning and the sacred, or even the idea of God, but rather have transformed both through a dual process: the humanization of the divine and the divinization of (...) the human. Ferry sees evidence for the first of these in the Catholic Church's attempts to counter the growing rejection of dogmatism and to translate the religious tradition into contemporary language. The second he traces to the birth of modern love and humanitarianism, both of which demand a concern for others and even self-sacrifice in defense of values that transcend life itself. Ferry concludes with a powerful statement in favor of what he calls "transcendental humanism"--a concept that for the first time in human history gives us access to a genuine spirituality rooted in human beings instead of the divine. (shrink)

1. Traité de philosophie à l'usage des jeunes générations -- 2. La sagesse des mythes.

From the timeless wisdom of ancient Greece through to Christianity, the Enlightenment, existentialism and postmodernism, A Brief History of Thought brilliantly and accessibly explains the enduring teachings of philosophy - including its profound relevance in today's world as well as its essential role in achieving happiness and living a meaningful life. This lively journey through the great thinkers challenges every one of us to learn to think for ourselves and asks us the most important question of all: how can we (...) live better? (shrink)

« Ce que j’appelle la “révolution de l’amour”, c’est-à-dire la naissance de la famille moderne, enracinée dans le passage du mariage arrangé au mariage choisi par et pour l’amour, a transformé nos vies. Elle apporte un nouveau principe de sens, qui requiert une nouvelle philosophie. Elle ne bouleverse pas seulement nos existences privées, mais tout notre rapport au collectif. C’est ce que j’appelle le “deuxième humanisme”». Le premier fut un humanisme de la Loi et de la raison. C’était celui des (...) Lumières et des droits de l’homme, des républicains français et de Kant. Le deuxième humanisme est un humanisme de la fraternité et de la sympathie. Ma conviction est qu’il est désormais la seule vision du monde portée par le souffle d’une utopie positive. Car l’idéal qu’elle vise à réaliser n’est plus celui des nationalismes ni de l’idée révolutionnaire. Il ne s’agit plus d’organiser de grands massacres au nom de principes mortifères qui se voulaient extérieurs et supérieurs à l’humanité, mais de préparer l’avenir de ceux que nous aimons le plus, c’est- à-dire des générations futures... » L. F. Luc Ferry s’entretient ici avec Claude Capelier, agrégé de philosophie et conseiller scientifique du Conseil d’analyse de la société. Luc Ferry est agrégé de philosophie, docteur d’État, agrégé de science politique. Il est philosophe. Ses livres sont traduits à l’étranger dans une trentaine de langues. Il a notamment publié chez Odile Jacob Vaincre les peurs et Qu’est-ce que l’Homme? (en collaboration avec Jean-Didier Vincent), qui ont été d’immenses succès. (shrink)

C’est une longue épopée, engagée depuis l’Antiquité, qui se poursuit encore aujourd’hui, une aventure pleine de passions, de révoltes, de revirements et de coups de génie. Telle est l’histoire de la philosophie, vue et racontée par Luc Ferry : une conquête obstinée, menée au fil des siècles par une poignée d’explorateurs qui, soudain, trouvent une nouvelle clef pour donner un sens à la condition humaine et bouleversent fondamentalement notre manière de penser. Pourquoi et quand s’est-on mis à philosopher? Comment les (...) grands concepts se sont-ils succédé au fil des siècles? Comment et pourquoi Platon, Descartes, Montesquieu, Hegel, Schopenhauer, Marx, Nietzsche, Freud, Heidegger, et quelques autres – les grands défricheurs de la pensée ne sont pas si nombreux – ont-ils eu soudain l’intuition qui a tout changé? Dans un dialogue limpide et sans jargon avec Claude Capelier, Luc Ferry déroule le fil chronologique depuis les origines antiques jusqu’à nos jours et décrit les six grandes étapes décisives qui nous ont ouvert un nouvel univers. On le verra, l’histoire de la philosophie, comme celle de l’art, n’aime pas la ligne droite, elle connaît des zigzags, des revirements, parfois des errances, et les grandes idées d’autrefois n’ont pas forcément perdu leur pertinence. Pourtant, Luc Ferry le raconte ici, elle semble quand même avancer dans un certain sens – oserait-on même parler d’un certain progrès? Plus on explore, plus on défriche et plus on s’approche de l’intime, de l’essence de l’homme. Et c’est la grande originalité de ce livre que de nous faire apparaître la philosophie comme une quête essentielle, à la fois millénaire et furieusement actuelle. Où en est-on à l’heure de la globalisation, des espaces virtuels et des intégrismes recyclés d’un autre âge? Comment répondre à notre désarroi face à un monde qui, une fois encore, nous glisse entre les doigts? Par l’amour, suggère le philosophe, ce concept à la fois si banal et si complexe, susceptible de nous offrir une meilleure compréhension de notre temps, et peut-être de nous-mêmes. (shrink)

"Ne croyez surtout pas qu'il s'agisse de science-fiction : 18 avril 2015, une équipe de généticiens chinois entreprenait d'"améliorer" le génome de quatre-vingt-trois embryons humains. Jusqu'où ira-t-on dans cette voie? Sera-t-il possible un jour (bientôt? déjà?) d'"augmenter" à volonté tel ou tel trait de caractère de ses enfants, d'éradiquer dans l'embryon les maladies génétiques, voire d'enrayer la vieillesse et la mort en façonnant une nouvelle espèce d'humains "augmentés"? Nous n'en sommes pas (tout à fait) là, mais de nombreux centres de (...) recherche "transhumanistes" y travaillent partout dans le monde, avec des financements colossaux en provenance de géants du Web tel Google. Les progrès des technosciences sont d'une rapidité inimaginable, ils échappent encore à toute régulation. En parallèle, cette "infrastructure du monde" qu'est le Web a permis l'apparition d'une économie dite "collaborative", celle que symbolisent des applications comme Uber, Airbnb ou BlaBlaCar. Selon l'idéologue Jeremy Rifkin, elles annoncent la fin du capitalisme au profit d'un monde de gratuité et de souci de l'autre. N'est-ce pas, tout à l'inverse, vers un hyperlibéralisme, vénal et dérégulateur, que nous nous dirigeons? Certaines perspectives ouvertes par les innovations technoscientifiques sont enthousiasmantes, d'autres effrayantes. Ce livre cherche d'abord à les faire comprendre, et à réhabiliter l'idéal philosophique de la régulation, une notion désormais vitale, tant du côté de la médecine que de l'économie.". (shrink)

Des scientifiques, de plus en plus nombreux, nous promettent que la "révolution de la longévité" est pour demain, que nos petits-enfants pourront vivre cent cinquante ans, voire davantage, encore jeunes et en bonne santé physique et psychique. Ce livre fait le point sur ces recherches, sépare science et fantasmes et pose la question de fond : à quoi bon vivre aussi longtemps? Face à cette interrogation, deux conceptions de la vie heureuse s'opposent. La première nous vient de ces sagesses anciennes (...) que la psychologie positive remet au goût du jour. Elles nous invitent à dire "oui au réel", à nous résigner à l'ordre naturel des choses afin d'accepter dans la sérénité la vieillesse et la mort. Les modernes philosophies de l'histoire et de la liberté plaident pour une tout autre spiritualité : si une éducation tout au long de la vie, voire une perfectibilité potentiellement infinie, sont le propre de l'Homme, allonger la vie en bonne santé pourrait offrir à l'humanité l'occasion de devenir enfin moins bornée, moins violente, et, pourquoi pas, plus sage qu'elle ne le fut au XXe siècle. Ce sont les termes de ce débat désormais crucial que présente ce livre."--Page 4 of cover. (shrink)

"Par dizaines, des expressions issues de la mythologie grecque se sont inscrites dans le langage courant : une "pomme de discorde", un "dédale de rues", prendre le "taureau par les cornes", toucher le "pactole", "tomber de Charybde en Scylla", suivre un "fil d'Ariane", "jouer les Cassandre", etc. Mille références endormies aux Sirènes, à Typhon, Océan, Triton, Python, Sibylle, Stentor, Mentor, Laïus, Argus, OEdipe et à tant d'autres personnages mythiques habitent encore incognito nos conversations de tous les jours. Je vous propose (...) de les réveiller en racontant les histoires magnifiques qui en sont l'origine. Mais il y a plus. Les grands mythes ne se limitent pas à des "contes et légendes". Ils proposent des leçons de vie et de sagesse d'une profondeur abyssale. La mythologie représente ainsi une tentative grandiose pour apporter des réponses à l'antique question métaphysique de "la vie bonne pour les mortels". Son étude, passionnante en elle-même, constitue pour cette raison une excellente introduction à la philosophie." Luc Ferry. (shrink)

All the great ideals that gave life meaning in earlier societies--God, the nation, revolution, freedom, democracy--are in disarray today, widely questioned, and rejected outright by the many people who have lost faith in them. But there is another value, rooted in the birth of the modern family and in the passage from traditional to modern marriage, which has transformed our lives in profound and often unrecognized ways: love. It affects not only our personal lives but many aspects of our social (...) and collective life, too, from art and education to politics. In this book, Luc Ferry shows how the quiet rise of love as the central value in modern societies has created a new principle of meaning and a new definition of the good life that requires a completely different kind of philosophical thinking. It forms the basis for a new philosophy for the twenty-first century and a new kind of humanism for the modern world--not a humanism of reason and rights, but a humanism of solidarity and sympathy. The ideal behind this new realism has nothing to do with nationalism and revolution: it has moved beyond the organized violence that was driven by deadly and often inhumane principles. Instead, it aims to prepare and ensure a future for those we love most: our future generations."--Jacket. (shrink)

In this final volume of Political Philosophy, Luc Ferry and Alain Renaut summarize these efforts and put forward their own set of arguments.

Ferry begins this second volume of his ambitious three-volume Political Philosophy by considering both the structure and the potential political effects of the various philosophies of history born of German Idealism.

Because contemporary political philosophy owes a significant debt to the great nineteenth-century German philosophies of history, a sound knowledge of German Idealist philosophy is crucial to an understanding of our own time. In Political Philosophy 2 , Luc Ferry provides not only a thorough introduction to German Idealism and its critics, but also an insightful look at contemporary political philosophy. Ferry begins this second volume of his ambitious three-volume Political Philosophy by considering both the structure and the potential political effects (...) of the various philosophies of history born of German Idealism. He focuses on the key question of whether, and to what extent, the principle of reason may be said to govern the totality of the historically real. This leads to an examination of Hegel's criticism of the moral view of the world and to an assessment of the phenomenological criticism of Hegel put forth by Heidegger and Arendt. (shrink)

" Le point de départ de ce livre est une conférence dans laquelle j'ai présenté à un large public les points essentiels de mon livre, Apprendre à vivre.

Has inquiry into the meaning of life become outmoded in a universe where the other-worldiness of religion no longer speaks to us as it once did, or, as Nietzsche proposed, where we are now the creators of our own value? Has the ancient question of the "good life" disappeared, another victim of the technological world? For Luc Ferry, the answer to both questions is a resounding no. In What Is the Good Life? Ferry argues that the question of the meaning (...) of life, on which much philosophical debate throughout the centuries has rested, has not vanished, but at the very least the question is posed differently today. Ferry points out the pressures in our secularized world that tend to reduce the idea of a successful life or "good life" to one of wealth, career satisfaction, and prestige. Without deserting the secular presuppositions of our world, he shows that we can give ourselves a richer sense of life's possibilities. The "good life" consists of harmonizing life's different forces in a way that enables one to achieve a sense of personal satisfaction in the realization of one's creative abilities. (shrink)